1er réflexe : faire un constat d’huissier. Ce constat donnera une date certaine et vaut jusqu’à inscription de faux, ce qui est criminel pour un huissier.
– L’idéal étant que l’huissier note à quelle distance il prend ses photos.
– Ce constat vous permettra de rapporter la preuve que le désordre est né pendant la période reconnue comme un épisode de sécheresse et est donc bien garanti.
Vous pouvez aussi trouver sur le site internet du BRGM une cartographie du sous-sol de votre maison.
Si vous êtes en zone rouge, à ce stade le mieux est de consulter notre Cabinet.

2ème réflexe : faire une déclaration de sinistre entre les mains de votre Assureur dés la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle en courrier LRAR en visant précisément les endroits où sont apparues des fissures et renouveler cette déclaration avant l’expiration d’un délai de 24 mois régulièrement.

3ème réflexe : poser des jauges sauniac sur vos fissures et les relever tous les mois.
Une fois ces formalités accomplies, votre assureur désignera un Expert d’Assurance dont la mission est de limiter autant que faire se peut le coût des travaux de réparations.

– Il n’est pas rare que certains experts préconisent un simple rebouchage et brochage de vos fissures ; c’est naturellement insuffisant.

– Il n’est pas rare que votre expert d’assurance fasse des recherches sur vos gouttières et descentes d’eau pluviale pour voir si elles sont fuyardes :
o Naturellement en cas de mouvement de terrains elles peuvent avoir cassé

– Il n’est pas rare que des experts d’assurance préconisent l’arrachage d’arbres ou de végétaux
o Ce qui à défaut de faire un bilan hydrique de votre terrain ne sert à rien

4ème réflexe : vous avez le droit d’être assisté techniquement par un expert d’assuré : faites le…si vous avez besoin d’un nom, n’hésitez pas à nous contacter.

5ème réflexe : Un expert d’assurance normalement diligent proposera de faire une étude de sol – attention si l’étude de sol n’est pas de types G5 cela ne sert à rien, sauf à vous faire perdre votre temps.

– Le fait de vous proposer une étude seulement G0 est déjà le signe que votre assureur a l’intention de trainer des pieds…
– Le fait que votre assureur ne souhaite pas financer l’étude de sol est fautif pour lui.
– La Conclusion de l’étude de sol permet de rapporter la preuve que la cause déterminante du désordre est bien imputable à la sécheresse.
Au vu de l’étude de sol les experts discuteront de la solution de réparation et de sa prise en charge par votre assureur.

Pour le cas où aucun accord n’est possible

6ème réflexe : contactez notre Cabinet pour que le dossier bascule en phase judiciaire.