En France, le risque inondation est le premier risque naturel par l’importance des dommages qu’il provoque, le nombre de communes concernées, l’étendue des zones inondables et les populations résidant dans ces zones (17,1 millions de personnes). Les récentes catastrophes montrent à quel point l’ensemble du territoire français est vulnérable, qu’il s’agisse des zones urbaines ou rurales.
Les inondations touchent plus de personnes dans le monde que n’importe quel autre aléa.
Celles-ci peuvent prendre de nombreuses formes : des phénomène de ruissellements, de submersions marines, de remontées de nappe, etc. En 2015, le risque d’inondation contribue à hauteur de 104 milliards de dollars américains aux pertes annuelles moyennes (PAM) mondiales. Sur la période 1996-2005, environ 80 % des catastrophes naturelles mondiales étaient d’origine météorologique ou hydrologique. En France ceux-ci constituent le premier poste d’indemnisation aux catastrophes naturelles affectant les maisons individuelles !
L’inondation est une submersion, rapide ou lente, d’une zone habituellement hors de l’eau.
De nombreux facteurs influencent l’apparition d’une crue, d’un ruissellement, d’une remontée de nappe phréatique ou d’une submersion marine à l’origine de l’inondation.
Tout d’abord les facteurs naturels, la quantité et surtout la répartition spatiale et temporelle des pluies par rapport au bassin versant, ou des phénomènes météo-marins par rapport à la cellule de submersion sont déterminantes.
Puis, les facteurs provoqués directement ou indirectement par l’action de l’homme, tels que l’urbanisation, l’imperméabilisation des sols, les pratiques agricoles, les pompages de nappe phréatique, l’assèchement des marais et des zones humides, la fixation du trait de côte, etc
Le risque d’inondation est la combinaison :
- de la probabilité d’occurrence d’un phénomène d’inondation sur un territoire donné (« l’aléa » inondation),
- de la présence sur ce territoire d’enjeux qui peuvent en subir les conséquences (population, enjeux économiques, patrimoine culturel et environnemental).
Le risque d’inondation est donc lié à la présence humaine en zone inondable. En raison de l’implantation progressive de différents types de constructions, d’équipements et d’activités dans l’espace alluvial façonné par les cours d’eau ou par la mer, l’Homme s’est exposé aux inondations.
En Ile deFrance le phénomène d’inondation a le même effet que la sécheresse sur les sols argileux . La sécheresse hyper rétracte le sol l’inondation hyper hydrate les sols provoquant par gonflement des fissures. Un phénomène que les assureurs ne veulent pas reconnaître. Notre Cabinet travail sur la question à travers divers contentieux engagés sur ce sujet.