Cour d’Appel de Versailles
Jugement du 24 avril 2017
Numéro 12/02675
Le propriétaire d’une maison a fait une déclaration de sinistre auprès de son assureur multirisque habitation en 2004, à la suite d’une sécheresse.
Des travaux de réparation ont été effectués, ils seront réceptionnés en 2006 par une reprise partielle.
En 2007, des désordres sont réapparus de nouveau.
Après une nouvelle expertise amiable, il est constaté que ces travaux n’ont pas été réalisés dans les règles de l’art et il a été proposé une solution par injection.
Faute d’accord, le propriétaire a assigné devant le TGI son assureur, ce dernier a alors appelé en garantie l’assureur de la société ayant réalisé les travaux.
Le TGI de Chartres a condamné solidairement la société ayant fait les travaux de réparation, et son assureur à payer la somme de 58.196 euros entérinant les rapports des experts d’assurés.
L’assureur de l’entreprise a interjeté appel et le propriétaire a fait appel à notre Cabinet pour le défendre devant la Cour d’Appel.
Nous avons fait diligenter une étude de sol de type G 5 qui a mis en évidence que la solution par injection n’était pas compatible avec la nature du terrain.
La Cour d’Appel confirme le jugement entrepris sans passer par une nouvelle expertise judiciaire et condamne l’assureur catastrophe naturelle et celui de l’entreprise qui a fait les travaux à payer au propriétaire la somme de 157.845 euros.